De l’écriture à l’auto-édition…

Ce projet d’écriture, vous le savez maintenant,  m’a pris quelques  années.

J’ai toujours su que j’irai jusqu’au bout du projet, même si parfois, on a l’impression de se confronter à une montagne. En effet, si le livre a l’avantage de partir d’une page blanche et que tout est à construire, le gros désavantage par contre, est qu’écrire est une passion solitaire et que personne peut vous faciliter la tâche pour arriver jusqu’au bout ! J’ai réussi à finir ce livre et je me sens chanceux car je sais que très peu de projets d’écriture vont jusqu’à leur terme (si je retrouve l’article qui parle de ça, promis je mettrai le lien :-))

La première chose que j’ai immédiatement faite c’est bien sûr de le faire lire à mon entourage proche : ma femme tout d’abord, mes amis, ma famille (je sais qu’ils ne peuvent être objectifs car ils me connaissent mais j’ai quand-même confiance dans leur avis et les voir lire mon bouquin jusqu’au bout était déjà une première victoire). J’ai été dans un premier temps surpris de l’intérêt qu’ils portaient à l’histoire. Je ne m’attendais pas à les voir ressortir des passages de mon histoire pour les commenter. J’ai du rapidement expliquer d’où m’étaient venues ces idées, expliquer aussi pourquoi j’avais choisi un thème aussi noir, … Et puis, à chaque fois, la même question : « tu vas le faire publier ? ». Ce à quoi je répondais généralement : « Bah euh non euh enfin peut-être je sais pas trop pour l’instant … »  mais sans que je le sache la graine était plantée et au fil des jours, des semaines et des mois, elle a commencé à germer jusqu’au jour où je me suis dit « Pourquoi pas essayer ? ».

Mais (car il y a toujours un ‘Mais’) est-ce que j’étais prêt à reprendre la relecture, la correction, faire la recherche de maisons d’éditions, la recherche d’articles parlant de l’édition en France après avoir déjà passé des années à écrire le roman ? Sans doute que si vous m’aviez posé la question à cette époque j’aurai sans doute dit « non » rien qu’à l’idée du temps que ça représentait. N’empêche que je l’ai fait. Mais ça m’ a pris du temps. 1 an à peu près m’ont été nécessaire (qu’on se comprenne bien : pas un an de travail mais le temps qu’il m’a fallu pour commencer à me mettre à travailler sur ce projet et avoir un livre « présentable » prêt à être envoyé). J’avais choisi 3 maisons d’éditions (dont je tairai les noms) : une importante et deux plus petites. Les « plus petites » m’ont répondu plutôt rapidement. Je me souviens de la première réponse que j’avais reçu par courrier. Je n’étais pas à la maison et ma femme m’a appelé pour me le dire. Evidemment, elle n’avait pas osé l’ouvrir mais avait réussi à exciter ma curiosité en me disant que l’enveloppe était assez épaisse et de format A4. Je ne pouvais donc pas attendre le retour à la maison et je lui ai demandé à cet instant de déchirer l’enveloppe et de me lire le courrier à l’intérieur. J’étais comme un gamin qui attend le passage du père Noël. Elle a donc commencé à ouvrir le contenant (j’avais pas envie de répéter une 3ème fois »enveloppe »  🙂 ) et à en sortir le contenu.

Et là, elle trouva à l’intérieur : un contrat avec plusieurs feuilles agrafées ainsi qu’un courrier qu’elle commença à me lire. En substance, il disait que « Maria, fille de la vallée des rêves » était un roman qui avait retenu toutes leurs attentions et qu’ils souhaitaient me publier. Je ne vous dis pas dans quel état j’étais ! Et puis, arrivèrent les modalités : la maison d’édition me demandait de leur envoyer un chèque d’environ 3500 euros pour couvrir les frais d’éditions, communication, .. en échange de la publication de mon livre. Puis, ensuite, cette  même lettre m’informait que  mon roman se vendrait 20 euros en librairie et que pour chaque livre vendu, je gagnerai entre 3 et 4 euros ! La joie fut de courte durée … Je n’ai bien sûr pas donné suite car je ne trouvais pas cela normal de n’avoir que la petite partie du gâteau alors que tout le travail est fourni par l’écrivain à la base. J’imagine un peu le scandale que cela représenterait si les clubs sportifs faisaient pareils avec les footballeurs …! Bref, pour faire court, j’ai eu la même réponse (à quelques différences de chiffres près) de la part de la seconde « petite » maison d’édition et la plus importante m’a tout simplement refusé (ce que j’ai mal vécu dans un premier temps mais ensuite en parcourant les sites parlant de l’édition, j’ai plus facilement compris car les maisons d’éditions importantes ne « parient » pas sur les jeunes auteurs : le lien vers l’article)

J’ai donc du me résigner au fait que l’édition n’était pas aussi facile car je n’étais pas prêt à signer des contrats déraisonnables avec ces maisons d’édition (et je ne vous ai pas parlé des frais divers pour la correction ou tous les services proposés pour améliorer mon livre ! ). Mon rêve s’arrêtait donc là .. mais je continuai à rechercher des infos sur l’édition sur la toile et puis, un soir   je suis tombé sur deux sites qui parlaient d’édition alternative (https://www.edilivre.com/) ou d’auto-édition (http://ecrire-et-senrichir.com). et c’est à partir de là que j’ai compris que je m’y prenais mal. Pour être publié tout en gardant le contrôle complet de son oeuvre et sans se ruiner, on est obligés de passer par l’auto-édition. Je vous laisse le plaisir de découvrir tous les articles qui vantent le mérite de ce procédé via les deux liens plus haut. Ce n’est pas un choix simple car choisir de se faire publier sans passer par une maison d’édition traditionnelle, c’est aussi le choix de faire tout le boulot de l’éditeur soi même (et ce n’est pas un parcours facile) mais aujourd’hui, j’ai de nouveau le rêve de voir mon livre vendu un jour en librairie, d’où ce blog pour me faire connaitre ou plus précisément pour faire connaitre Maria tout en espérant que vous aurez autant de plaisir à lire ce roman que moi à l’écrire 🙂 !

Si vous aussi, vous avez un projet similaire au mien ou si vous êtes déjà passé par là et que vous souhaitez partager votre expérience, n’hésitez pas à participer en passant par la rubrique ‘Contact’, j’attends vos messages avec impatience ! A très vite !

 

5 commentaires sur “De l’écriture à l’auto-édition…

    1. Bonjour,
      Oui en effet, ca sera bien en auto édition. Je pense que pour les raisons que j’évoque, cela est quasiment obligatoire aujourd’hui.
      Merci pour ton commentaire. Le tout premier sur le blog ! ☺️ J’espère que beaucoup d’autres viendront !
      Ludovic

      Aimé par 1 personne

      1. Je n’y connais rien du tout en édition mais j’avoue que lire un chiffre de 3500 € m’a fait un petit choc (surtout pour un dimanche matin lol) je trouve ça énorme … Autant faire le boulot soi même effectivement !!

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  1. Bonjour,
    Je relisais les messages reçus sur mon blog et je suis retombé sur le tien et je me demandais où en était ton projet aujourd’hui et si en deux ans, tu as pu concrétiser beaucoup de choses. Moi pour ma part, je te vantais l’auto édition il y a deux ans mais c’est compliqué de gérer vie professionnelle, familiale et passion. Aussi aujourd’hui mon livre a été corrigé par une correctrice professionnelle et prêt à être imprimé et vendu mais je pense que je vais au préalable retenter les petites maisons d’édition car ma vie ne me permet pas aujourd’hui de pouvoir m’occuper de ce projet entièrement tout seul. Voilà donne moi de tes nouvelles et j’espère que tout va bien.
    Bonne journée,
    Ludovic

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