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Bienvenue à vous cher voyageur ou voyageuse du web,

Peut-être êtes-vous arrivé(e) ici par hasard ou peut-être avez-vous entendu parler de ce blog par Facebook, bouche à oreille .. Dans tous les cas merci dans un premier temps de vous être arrêté ici et de prendre un peu de votre temps pour découvrir mon roman et l’univers de Maria.

Pour vous en divulguer tous les secrets, j’ai besoin de faire un petit retour en arrière et de vous  expliquer comment m’est venue l’idée de monter ce projet.

J’ai toujours aimé écrire et ce dès le plus jeune âge. Je ne sais pas d’où m’est venue cette passion pour l’écriture mais je me rappelle que déjà enfant, je m’amusais à écrire des histoires (bon, avouons le, c’était des histoires de quelques lignes sans grand intérêt). Il est vrai qu’à j’avais cet âge, j’aimais lire tout et n’importe quoi. Bien sûr des BDs mais aussi des romans que je trouvais au hasard, des histoires en romans photos, … Tout se qui m’étais permis de lire au final ! Mais ne nous arrêtons pas davantage car il vaut mieux que j’avance un peu dans le temps. Quelques années plus tard, ce fut le tour des poèmes (dont une partie m’ont servi pour écrire Maria), des nouvelles, j’ai même co-écrit un journal d’humour mais il n’a pas été plus loin que le numéro 2 et s’est vu refuser par toutes les maisons d’éditions que j’avais connaissais à l’époque (c’est à dire 3). J’ai même acheté une machine à écrire à 20 ans (j’avais pas encore de PC à l’époque) et j’ai rédigé mes premiers tapuscrits. Les histoires s’inspiraient de livres fantastiques ou de films que je voyais à l’époque (ça ressemblait à du Stephen King dans le genre mais quand je relis aujourd’hui, je me dis que c’était vraiment mauvais !).

Une chose est sûre, on était loin de l’histoire de Maria. Pourtant, j’avais l’envie d’écrire quelque chose dont je ferai fier mais je n’avais pas ancore trouvé ma voie.

Et puis quelques mois ont passé, j’ai commencé à travailler dans l’éducation nationale et je me suis progressivement intéressé à des films « Tranche de vie ». C’est à partir de là que j’ai trouvé ce que je voulais écrire. Je me suis dit qu’il était plus intéressant (selon moi) de relater la vie complexe de personnages intéressants, plutôt qu’une histoire de vampires mutants fraîchement débarqués de Mars. Mais quelle histoire raconter ? J’avais émis plusieurs hypothèses (la vie d’un tueur à gages, un homme à l’âme tourmentée en fin de vie, …) mais en recherchant justement une histoire digne de ce nom et en côtoyant beaucoup de personnes adolescentes ou jeune adultes à l’époque, j’ai découvert que beaucoup d’entre elles rencontraient une souffrance profonde de par leur vie ou leur incapacité à être intégrée dans la vie.

Rapidement, raconter l’histoire d’une fille en dépression m’a semblé devenir une évidence. De plus, j’ai réussi à imaginer le scénario -assez facilement j’oserai dire –  et en quelques jours, je savais déjà ce que je voulais dans les grandes lignes. J’avais 21 ans à l’époque.

Il me restait à trouver un titre. A l’époque, comme je vous disais , j’écrivais beaucoup de poèmes mais je n’étais pas le seul. Un ami en écrivait aussi occasionnellement (il se reconnaîtra facilement car nous nous côtoyons encore aujourd’hui 😉 ) , il en avait d’ailleurs commencé un qu’il n’avait pas fini car il avait déménagé à l’époque. Ce poème se nommait « Vallée des rêves », les quelques lignes qu’il avait écrites reprenait l’ambiance et l’esprit que je souhaitais donner à mon livre, j’ai donc décidé de reprendre le titre de son poème pour l’inclure dans le mien. C’est ainsi que j’ai donc trouvé « Maria, fille de la vallée des rêves ».

J’ai très rapidement écrit une quarantaine de pages. J’étais satisfait du résultat au début mais au fur et à mesure, je me suis essoufflé, incapable d’apporter de la fraîcheur à mon histoire et de donner un intérêt constant à l’histoire. Je me suis donc démotivé au bout de quelques semaines. Déçu, j’ai alors rangé mon cahier dans un placard (j’ai toujours ce cahier brouillon aujourd’hui) en me disant qu’un jour, je reprendrai l’écriture … Mais je n’ai plus rien écrit pendant près de 15 ans .. Je racontai à tout le monde que j’avais commencé à écrire un livre, que je le finirai un jour sans savoir quand je le ferai. J’avais l’impression de me mentir à moi même car je ne savais pas si j’aurai le courage de le finir un jour. Pourtant, vers 35 ans, dans une période les plus tristes de ma vie, l’envie d’écrire me reprit et dès lors, naturellement, j’ai ressorti mon cahier et je me suis mis à relire ce que j’avais écrit à l’époque. Je dois vous l’avouer : c’était ennuyeux à mourir … même pour moi ! J’ai alors compris ce que j’ignorais à l’époque : pour faire un livre qui donne envie d’être lu, il faut lui donner de la substance, de la couleur, des émotions, de la révolte. On ne peut pas écrire pour écrire, il faut que ce soit « l’éclate » pour le lecteur comme pour l’auteur. J’ai donc tout repris à zéro et j’ai écrit, écrit, écrit … Parfois, des journées entières. Je consignais mes idées et le « squelette » du roman sur un cahier Moleskine que j’avais toujours sur moi si besoin. Je m’imposais que le passage que j’étais en train d’écrire soit passionnant pour moi car je savais que s’il n’avais pas de légitimé, le livre serait inintéressant et finirait une nouvelle fois au placard. J’ai alors travaillé chaque paragraphe, chaque personnage, chaque situation pour l’agrémenter pour lui donner des couleurs, de la force, de la douceur ou de la noirceur. J’ai fait lire ce que j’écrivais à quelques personnes de mon entourage pour qu’elles me donnent leur avis (merci encore à elles pour votre aide !). Il me restait que quelques paragraphes à écrire lorsque j’ai rencontré ma petite femme Cathy qui a su me donner les dernières forces pour aller jusqu’au bout de mon projet et l’achever en 2014 (je la remercierai jamais assez pour son appui et pour le fait de croire en moi ).

Aujourd’hui, le roman est donc bien fini, relu, corrigé, il en me reste plus qu’à essayer de l’éditer., d’où la légitimité de ce blog. Une autre page du projet reste à écrire et le meilleur reste à venir …

J’espère que vous avez apprécié cette « explication de texte », je pense que ceci était nécessaire afin que vous puissiez connaitre les raisons de ce projet.

Avant de vous laisser continuer vers d’autres rubriques, je tenais juste à préciser quelque chose que je n’ai pas encore évoqué. Il s’agit du fait que j’ai toujours écrit par passion mais je n’ai jamais fait d’études littéraires. Je confesserai même ne pas avoir lu les plus grands auteurs français ou internationaux, mis à part ceux imposés lors de la scolarité. Simplement, j’ai toujours aimé écrire et ce projet me tenait à cœur, alors je me devais d’aller jusqu’au bout. Aussi, si vous avez un projet similaire, j’ai envie de vous dire de ne pas vous arrêter au fait que vous n’avez pas fait d’études dans le domaine. Selon moi, le plus important est la passion, la patience et la remise en question. Combien de fois, je me suis dit demandé  quel intérêt avait la scène que j’étais en train d’écrire avant de tout effacé et de recommencer à nouveau jusqu’à temps d’être pleinement satisfait.

Bref, aux auteurs en herbe (dont je fais toujours partie d’ailleurs), ne vous découragez pas. Un projet d’écriture prend des années mais le finaliser est une satisfaction incomparable, croyez-moi !!

Un avis sur “Welcome ….

  1. Bonjour Ludovic !
    Je suis arrivée sur ton blog grâce à Twitter, notamment ton tweet « Les raisons pour lesquelles écrire un roman est un réel plaisir ». J’étais curieuse de connaître ces raisons et ai donc cliqué sur le lien.
    Je repasserai plus tard lire tes autres rubriques.
    A très bientôt !
    Jocelyne

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